Buscar en este blog

8 de diciembre de 2022

La legende de la nonne. Victor Hugo cantado por George Brassens y más versiones


Venez, vous dont l’œil étincelle,
Pour entendre une histoire encor,
Approchez : je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor.
Elle était d’Alanje, où s’entassent
Les collines et les halliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Il est des filles à Grenade,
Il en est à Séville aussi,
Qui, pour la moindre sérénade,
À l’amour demandent merci ;
Il en est que d’abord embrassent,
Le soir, de hardis cavaliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Ce n’est pas sur ce ton frivole
Qu’il faut parler de Padilla,
Car jamais prunelle espagnole
D’un feu plus chaste ne brilla ;
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

Elle prit le voile à Tolède,
Au grand soupir des gens du lieu,
Comme si, quand on n’est pas laide,
On avait droit d’épouser Dieu.
Peu s’en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

Or, la belle à peine cloîtrée,
Amour en son cœur s’installa.
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit : Me voilà !
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Il était laid : les traits austères,
La main plus rude que le gant ;
Mais l’amour a bien des mystères,
Et la nonne aima le brigand.
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

La nonne osa, dit la chronique,
Au brigand par l’enfer conduit,
Aux pieds de sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit,
À l’heure où les corbeaux croassent,
Volant dans l’ombre par milliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

Or quand, dans la nef descendue,
La nonne appela le bandit,
Au lieu de la voix attendue,
C’est la foudre qui répondit.
Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

Cette histoire de la novice,
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu’afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut,
Les prieures la racontassent
Dans tous les couvents réguliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Victor Hugo. Odes et  Ballades (1828)

https://youtu.be/CIs4p4KLMOQ



El poema original de Victor Hugo consta de veinticuatro estrofas, Brassens solo pone música a nueve de ellas

Es la Historia de una bella y casta joven Padilla de Flor, natural para el poeta del pueblo pacense de Alange (cerca de Mérida) que tras hacerse monja en Toledo, se enamora de un feo bandolero pero antes de consumar el pecado Dios los derriba

George Brassens, le pone música y lo publica en su cuarto disco del año 1956, aunque no es la primera persona que lo graba, dos años angtes lo había hecho la actriz y cantante Patachou. 

https://youtu.be/if7r-VVis_E

 


No he podido resistirme a poneros a Gigliola Cinquetti, cantandola en un directo en blanco y negro

https://youtu.be/UJcRcp5RNlU



Mañana más Brassens. Buen jueves



7 de diciembre de 2022

Canción de Otoño/Unidad. poemas de Miguel Labordeta cantados por Elena Rubio y María Perez Collados

 

 

 Canción de otoño



                                                   He de caminar
y aún no sé
                                                   el nombre de la noche
                                                   he de amar
y aún no sé
                                                   el enigma de tus besos
                                                   he de vivir
y aún no sé
                                                   si la aventura
tiene un pretexto voraz
                                                   o es una rosa lastimada
he de morir sin duda
                                                   y aún no sé
si la llama fugitiva
                                                   se apaga adormecida para
                                                       siempre
u otra senda otro ensueño
de luz
                                                   nos lleva de la mano
hacia delante
                                                   más allá de este viento
                                                       vacío.


Miguel LabordetaLos soliloquios (1969)

https://youtu.be/CYlqholaYLQ


El poema de hoy pertenece al último libro escrito por Miguel Labordeta, poco antes de que la muerte lo arrebatara, Dejó su tertulia del Niké. la OPI (Oficina Poética Internacional) y tantas cosas, y tras su muerte como si alguien hubiera estando esperando a esa señal, todo desapareció y al mismo tiempo como ave Fénix, volvió a renacer. La interpretación y la música del poema corre a cargo de la cantante y compositora aragonesa Elena Rubio, un placer poder escucharla


Acabo con otro poema de Miguel Labordeta, en este caso de su primer libro Sumido 25 del año 1948, y que como prueba del renacer al que antes aludía la editorial Libros del Señor James, reeditó en el 2015. Más recientemente, la Institución Fernando el Católico, dependiente de la Diputación de Zaragoza, lo ha digitalizado pudiendo descargarse en su web de forma gratuita, Una buena forma de comenzar a leer a este poeta. He elegido este poema de la segunda parte del libro (página 43 de 67 del pdf), que ha sido musicado por Gabriel Sopeña y la cantautora aragonesa María Pérez Collados (alma mater del grupo Mariaconfussion)

Unidad

En el fondo
de mi mismo
veo el tú desafiante
mi enemigo
mi contrincante
en hallazgos de sueños.
En el fondo de Ti
veo el Mí mismo perplejo
emigrando por tus ojos
indagando el porqué de su viaje
entornando los dulces recuerdos
para mirar lejísimo.
Tú y Yo en lo ancho del espejo
se encuentran y sorprenden
revelando una nube
o acaso un sonido quieto
el círculo se torna en humo
y aquel antiguo preguntar de combates
se nos antoja vacua ausencia
sin sentido ni valencia.

Miguel Labordeta. Sumido 25 (1948)

https://youtu.be/SApbMtZ5mF4

 

Buen miércoles, mañana de vuelta al Norte




6 de diciembre de 2022

Guitare Victor Hugo cantada por Georges Brassens (Gastilbeza) y más versiones



Guitare

Gastibelza, l’homme à la carabine,
Chantait ainsi:
 » Quelqu’un a-t-il connu doña Sabine ?
Quelqu’un d’ici ?
Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne
Le mont Falù.
– Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !

Quelqu’un de vous a-t-il connu Sabine,
Ma señora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
D’Antequera
Qui chaque nuit criait dans la Tour-Magne
Comme un hibou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !
Dansez, chantez! Des biens que l’heure envoie

Il faut user.
Elle était jeune et son oeil plein de joie
Faisait penser. –
À ce vieillard qu’un enfant accompagne
jetez un sou ! … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Vraiment, la reine eût près d’elle été laide
Quand, vers le soir,
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir.
Un chapelet du temps de Charlemagne
Ornait son cou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Le roi disait en la voyant si belle
A son neveu : – Pour un baiser, pour un sourire d’elle,
Pour un cheveu,
Infant don Ruy, je donnerais l’Espagne
Et le Pérou ! –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Je ne sais pas si j’aimais cette dame,
Mais je sais bien
Que pour avoir un regard de son âme,
Moi, pauvre chien,
J’aurais gaîment passé dix ans au bagne
Sous le verrou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Un jour d’été que tout était lumière,
Vie et douceur,
Elle s’en vint jouer dans la rivière
Avec sa soeur,
Je vis le pied de sa jeune compagne
Et son genou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
De ce canton,
Je croyais voir la belle Cléopâtre,
Qui, nous dit-on,
Menait César, empereur d’Allemagne,
Par le licou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe !
Sabine, un jour,
A tout vendu, sa beauté de colombe,
Et son amour,
Pour l’anneau d’or du comte de Saldagne,
Pour un bijou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Sur ce vieux banc souffrez que je m’appuie,
Car je suis las.
Avec ce comte elle s’est donc enfuie !
Enfuie, hélas !
Par le chemin qui va vers la Cerdagne,
Je ne sais où … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Je la voyais passer de ma demeure,
Et c’était tout.
Mais à présent je m’ennuie à toute heure,
Plein de dégoût,
Rêveur oisif, l’âme dans la campagne,
La dague au clou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
M’a rendu fou !

Victor Hugo, Les rayons et les ombres (1837)

https://youtu.be/znJla7ZQ_5Q



Como prometía ayer vuelvo a Brassens, puerto seguro donde los haya, pero como solo van a ser un par de días de poemas, he elgido dos versiones suyas de dos poemas de  Victor Hugo, las dos muy hispánicas. Brassens grabó por primera vez este tema en 1954 (con 33 años) en el disco "Georges Brassens, sa guitare et les rythmes" (Brassens 3). Hay varias versiones, he elegido la última que conozco de la joven y polifacética artista Christina Rosmini, de su disco de 2018 "Tio Brassens"

https://youtu.be/UzrJzbW1zqQ



Buen martes



5 de diciembre de 2022

Siempre Solo, poema de Miguel Labordeta musicado por Gabriel Sopeña y Pablo Guerrero

 

Siempre Solo

Siempre solo
con mis sueños
y mi carne.

Con mi cantar indeciso
entre labios
atravieso las calles
bajo la lluvia

Miguel Labordeta (1946-48) Inédito hasta 1983, recogido en sus "Obras Completas"

https://youtu.be/cMKzOFq5-Gg

 


Esta rara semana de acueductos he decidido hablar de dos poetas nacidos con apenas tres meses de diferencia, y entre los que en su obra podria existir más similitud de la que se podría suponer a simple vista, ambos divertidos, rompedores, contradictorios, Miguel Labordeta, el mejor poeta aragonés del pasado siglo y uno de los mejores de esta España nuestra (que cantaba Cecilia), un gran olvidado, pese a los esfuerzos de su hermano Jose Antonio Labordeta, el otro George Brassens, nacidido en Francia, país más abierto con gran diferencia y donde se le sigue recordando no solo por sus canciones sino también por sus poemas, cantados o no.

La propuesta de esta semana es ir viajando de Labordeta a Brasens, aprovechando que en nuestro vecino del Norte no se celebran unas fiestas tan continuadas y que en el momento actual, es donde más se lee este Blog

La obra de Miguel Labordeta, da para más que este par de días que le voy a dedicar, pero habrá tiempo para ello, espero. He comenzado con este poema publicado después de su muerte en 1969 (a los 48 años, tras sufrir un infarto de miocardio) con el que se abre el disco libro "Cuando me leas" del 2006, recitado por Pablo Guerrero y con música y voz de Gabriel Sopeña

Acabo con un poema o una canción que le escribió su hermano menor (trece años y medio menos) Juan Antonio Labordeta, tan querido y recordado por casi todos, titulado "El Poeta", y que se grabó por primera vez en su disco "Cantar y callar" de 1974

El Poeta

Él quiso ser
palabra sobre el río al amanecer,
y caminó
por viejas esperanzas que nadie entendió.
Dejó después
la mano entre las manos y se nos marchó
con un suave silencio
que el viento rompió.


Su gesto fue
dolido por el caminar
entre yerbas y piedras
y un extenso erial.


Su voz se ató
al yermo del paisaje y a la sangre en flor.
Se hizo pared
allí donde los muros cayeron tras él.
Su soledad
abrió por los caminos la necesidad
que levanta a los hombres
a la libertad.

https://youtu.be/cVdHn-Hykp4        



Buen lunes


3 de diciembre de 2022

Nuevos discos viejas canciones Harvest cumple 50 años

 


Ayer 2 de Diciembre, se puso a la venta una caja disco conmemorativa de los cincuenta años de la publicación del disco de Neil Young con el nombre de "Harvest 50th anniversary edition" y compuesta por tres discos o LPs y 2 DVDs, acompañados por un libro y en los vinilos con una litografia

Además del disco original (cuarto disco en solitario de Neil Young) que apareció en febrero de 1972, se incluye un disco con un concieto en la BBC, en febrero de 1971 y tres tomas de estudio descartadas en el disco en un tercer CD, Además un DVD con una película inédita de la grabación del disco y otro del concierto de febrero de 1971. Un libro con fotos inéditas completa la caja

Alguna vez he comentado que si tuviera que elegir un solo disco para llevarme a una isla desierta, elegiría sin duda éste. No es el mejor disco del mundo, pero me trae tan buenos recuerdos, que no cambiaría la elección

Aunque no tengo aún claro si me compraré la caja que cuesta más de cincuenta euros, si me parece una buena disculpar para hablar de la segunda canción de la cara A del disco, que da nombre al disco, y de la que el propio Neil Young, ha dicho que cree es la mejor canción de ese disco. Os la recuerdo

https://youtu.be/If6OYimXFTc

 


Parece un tema country al uso con un sencillo compás de 2/4 y con el piano y una pedal steel guitar como instrumentos más destacables, pero además de  los Stray Gators, (Jack Nitzsche al piano, Ben Keith al pedal steel guitar, Tim Drummond al bajo y Kenny Buttrey a la batería) nos encontramos con James Taylor al bajo y Neil Young a la guitarra, armonica y voz, una característica del exotismo de ese disco en que sustituyó a sus Crazy Horse, y logró que le acompañaran en el granero donde se grabó la mayor parte del disco Linda Rondstand, Crosby Still y Nash (de los que se había separado no hacía mucho) e incluso la Orquesta Sinfónica de Londres (en el siguiente tema A Man Needs a Maid)

Capítulo aparte es la letra de la canción, que a primera vista se sugiere la historia de un amor imposible entre un chico y una chica debido a la oposición de la madre de esta a la relación, pero hay multitud de versiones, la relación con una prostituta los embarazos adolescentes o incluso del lesbianismo en la América más intransigente. Seguramente es solo una canción de amor. Young dijo que se había inspirado en el amor que sentía entonces por la actriz Caroline Snodgress, pero las especulaciones han seguido

https://youtu.be/dh3a71Gqo-E

 


Canción poco versionada, sobre todo si se compara con otras del mismo disco como Heart of Gold, la versión que habeis escuchado la grabaron el grupo The Grassmasters en el 2010, en su disco Grass Youn (undécimo corte). Sigo con la última versión que conozco, la del tejano Jesse Dayton, que aumenta la version country del tema , en su disco Mixtape vol.1 segundo de los diez cortes, que incluyen versiones curiosas de gente variada desde Jackson Brown a Bruce Springsteen

https://youtu.be/tGWzRpK2zdY

 


Acabo de nuevo con Neil Young, con la única versión subtitulada que he encontrado, Luisma Castellanos explica que es la suya, y como tal queda, interesante

https://youtu.be/TCMvj2ylvi0

 


 Buen finde y buen puente acueductal para los afortunados


2 de diciembre de 2022

Que Diría Alfonsina Storni, cantada por Isabel Parra y Trovalina (Rossana Taddei, Samantha Navarro y Eli-u Pena)

 


Que Diría

¿Qué diría la gente, recortada y vacía,
Si en un día fortuito, por ultrafantasía,
Me tiñera el cabello de plateado y violeta,
Usara peplo griego, cambiara la peineta
Por cintillo de flores: miosotis o jazmines,
Cantara por las calles al compás de violines,
O dijera mis versos recorriendo las plazas,
Libertado mi gusto de vulgares mordazas?
¿Irían a mirarme cubriendo las aceras?
¿Me quemarían como quemaron hechiceras?
¿Campanas tocarían para llamar a misa?
En verdad que pensarlo me da un poco de risa.

Alfonsina Storni. El dulce daño (1918)

https://youtu.be/kmvrQfJsdvo 

 


Como es una semana rara, la acabo con otro poema de Alfonsina Storni también de su segundo libro, como el de ayer. Como se pone en el video Alfonsina al igual que muchas otras desconocidas, nació con cien años de adelanto, Este poema es un pequeño reflejo de esa lucidez

Isabel Parra lo grabó en su disco de 1999, Como dos rios (tercer corte cara A)

https://youtu.be/U8BogOQNhnc

 


Las uruguayas Rossana Taddei, Samantha Navarro y Eli-u Pena , lo cantaron en su concierto de Montevideo en 2012  y grabado en  disco, en el 2015 "Trovalina", un disco irreverente que hubiera hecho las delicias de Alfonsina

https://youtu.be/swIDAh-fLUU



Buen viernes y buen finde largo para muchos. Nos  vemos el lunes 12