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9 de diciembre de 2022

Mourir par des idees / Morir por una Idea. George Brassens y más versiones. La canción del Viernes


¡Morir por una idea!: idea interesante;
por no tenerla, yo por poco fallecí:
pues los que la tenían, mayoría aplastante,
aullando "¡Muera, muera!" se echaron sobre mí.

En fin, me han convencido: mi Musa desatenta
reniega de su error y vota su moción,
con una leve enmienda a la formulación:
por la Idea morir, sí, pero a muerte lenta,
sí, pero a muerte lenta.

Visto que nada va a perderse con la espera,
vamos al otro barrio sin prisa por llegar:
pues, si aprieta uno el paso, puede ocurrir que muera
por ideas que ya han mandado retirar.

Pues bien, si hay algo amargo y triste, es darse cuenta
al rendir uno a Dios el alma, de que no
cogió la buena idea, de que se equivocó.
Por la Idea morir, sí, pero a muerte lenta,
sí, pero a muerte lenta.

Los que con más ardor predican el espicho
casi siempre acá abajo se suelen demorar:,
"Morir por una idea" es (nunca mejor dicho)
la razón de su vida, y la han de aprovechar.

Los hay que, con el noble ideal que los alienta,
si se descuidan, viven más que Matusalén;
deduzco que se dicen aparte ellos también
Por la Idea morir, sí, pero a muerte lenta,
sí, pero a muerte lenta.”

De ideas que den pie para estirar la pata
sectas de mil colores ofrecen arsenal;
así que se pregunta la victima novata:
"Morir por una idea, muy bien, pero ¿por cuál?";

y, como se parecen una y otra y cuarenta,
al verlas con sus mil pendones avanzar,
el listo en torno al hoyo da vueltas sin parar.
Por la Idea morir, sí, pero a muerte lenta,
sí, pero a muerte lenta.

Y al menos, si bastara un par de escabechinas
para que todo al fin cambiara y fuera bien,
después de tantos siglos de ilustres sarracinas
tendríamos acá que estar ya en el Edén;

mas la Edad de Oro siempre mañana se presenta:
el Dios del Ideal jamás calma su sed;
y es siempre muerte y muerte, muerte una y otra vez.
Por la Idea morir, sí, pero a muerte lenta,
sí, pero a muerte lenta.

Ustedes, los que animan a pasar por el tajo,
mueran delante: el paso les cedemos, y ya;
pero dejen vivir a los otros, ¡carajo!;
la vida es todo el lujo que en vida se les da.

Porque, al fin, la Pelona nunca pierde la cuenta:
no hace falta que nadie le ayude en su misión.
¡Basta de fantochadas al pie del paredón!
Por la Idea morir, sí, pero a muerte lenta,
sí, pero a muerte lenta.

George Brassens, Traducción Agustín García Calvo  "19 canciones de Georges Brassens con versión para cantar de Agustín García Calvo".

 

Y ya que hemos visitado a Brassens, no me puedo resistir a poneros este tema, que para mí es uno de las mejores del cantante y poeta, y poco conocido, aunque le deberiamos hacer caso, Morir por una idea si, pero a muerte lenta.

Os dejo con la versión cantada por Brassens con los subtitulos  de la versión del cantautor argentino Horacio Cervan (ligeramente diferente de la de García Calvo), y que se publica por primera vez en su albúm de 1972

https://youtu.be/JDw6AElSUtg

 


Hay varias versiones de este tema en diferentes idiomas, italiano, inglés,.. En español conozco la de Horacio Cervan y la de Antonio Selfa, que canta diez canciones de las traducidas por Garcia Calvo y que están alojadas en su blog "Ciento volando" (http://antonio-selfa.blogspot.com/2011/08/canciones-de-brassens-adaptadas-por.html) . En su canal de youtube, se incluye el disco íntegro y habría que ir al octavo corte o minuto 21:49

https://youtu.be/s0EskmDSeTs


 

La última versión que conozco con la que cierro es del grupo "Contrabrassens" de su disco del 2017 "A l'ombre du coeur" una versión con muy buena música y una grata voz

https://youtu.be/rNpddwavC0c



Buen viernes

8 de diciembre de 2022

La legende de la nonne. Victor Hugo cantado por George Brassens y más versiones


Venez, vous dont l’œil étincelle,
Pour entendre une histoire encor,
Approchez : je vous dirai celle
De doña Padilla del Flor.
Elle était d’Alanje, où s’entassent
Les collines et les halliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Il est des filles à Grenade,
Il en est à Séville aussi,
Qui, pour la moindre sérénade,
À l’amour demandent merci ;
Il en est que d’abord embrassent,
Le soir, de hardis cavaliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Ce n’est pas sur ce ton frivole
Qu’il faut parler de Padilla,
Car jamais prunelle espagnole
D’un feu plus chaste ne brilla ;
Elle fuyait ceux qui pourchassent
Les filles sous les peupliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

Elle prit le voile à Tolède,
Au grand soupir des gens du lieu,
Comme si, quand on n’est pas laide,
On avait droit d’épouser Dieu.
Peu s’en fallut que ne pleurassent
Les soudards et les écoliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

Or, la belle à peine cloîtrée,
Amour en son cœur s’installa.
Un fier brigand de la contrée
Vint alors et dit : Me voilà !
Quelquefois les brigands surpassent
En audace les chevaliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Il était laid : les traits austères,
La main plus rude que le gant ;
Mais l’amour a bien des mystères,
Et la nonne aima le brigand.
On voit des biches qui remplacent
Leurs beaux cerfs par des sangliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

La nonne osa, dit la chronique,
Au brigand par l’enfer conduit,
Aux pieds de sainte Véronique
Donner un rendez-vous la nuit,
À l’heure où les corbeaux croassent,
Volant dans l’ombre par milliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

Or quand, dans la nef descendue,
La nonne appela le bandit,
Au lieu de la voix attendue,
C’est la foudre qui répondit.
Dieu voulu que ses coups frappassent
Les amants par Satan liés.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

(...)

Cette histoire de la novice,
Saint Ildefonse, abbé, voulut
Qu’afin de préserver du vice
Les vierges qui font leur salut,
Les prieures la racontassent
Dans tous les couvents réguliers.
- Enfants, voici des bœufs qui passent,
Cachez vos rouges tabliers !

Victor Hugo. Odes et  Ballades (1828)

https://youtu.be/CIs4p4KLMOQ



El poema original de Victor Hugo consta de veinticuatro estrofas, Brassens solo pone música a nueve de ellas

Es la Historia de una bella y casta joven Padilla de Flor, natural para el poeta del pueblo pacense de Alange (cerca de Mérida) que tras hacerse monja en Toledo, se enamora de un feo bandolero pero antes de consumar el pecado Dios los derriba

George Brassens, le pone música y lo publica en su cuarto disco del año 1956, aunque no es la primera persona que lo graba, dos años angtes lo había hecho la actriz y cantante Patachou. 

https://youtu.be/if7r-VVis_E

 


No he podido resistirme a poneros a Gigliola Cinquetti, cantandola en un directo en blanco y negro

https://youtu.be/UJcRcp5RNlU



Mañana más Brassens. Buen jueves



6 de diciembre de 2022

Guitare Victor Hugo cantada por Georges Brassens (Gastilbeza) y más versiones



Guitare

Gastibelza, l’homme à la carabine,
Chantait ainsi:
 » Quelqu’un a-t-il connu doña Sabine ?
Quelqu’un d’ici ?
Dansez, chantez, villageois ! la nuit gagne
Le mont Falù.
– Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !

Quelqu’un de vous a-t-il connu Sabine,
Ma señora ?
Sa mère était la vieille maugrabine
D’Antequera
Qui chaque nuit criait dans la Tour-Magne
Comme un hibou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou !
Dansez, chantez! Des biens que l’heure envoie

Il faut user.
Elle était jeune et son oeil plein de joie
Faisait penser. –
À ce vieillard qu’un enfant accompagne
jetez un sou ! … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Vraiment, la reine eût près d’elle été laide
Quand, vers le soir,
Elle passait sur le pont de Tolède
En corset noir.
Un chapelet du temps de Charlemagne
Ornait son cou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Le roi disait en la voyant si belle
A son neveu : – Pour un baiser, pour un sourire d’elle,
Pour un cheveu,
Infant don Ruy, je donnerais l’Espagne
Et le Pérou ! –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Je ne sais pas si j’aimais cette dame,
Mais je sais bien
Que pour avoir un regard de son âme,
Moi, pauvre chien,
J’aurais gaîment passé dix ans au bagne
Sous le verrou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Un jour d’été que tout était lumière,
Vie et douceur,
Elle s’en vint jouer dans la rivière
Avec sa soeur,
Je vis le pied de sa jeune compagne
Et son genou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Quand je voyais cette enfant, moi le pâtre
De ce canton,
Je croyais voir la belle Cléopâtre,
Qui, nous dit-on,
Menait César, empereur d’Allemagne,
Par le licou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Dansez, chantez, villageois, la nuit tombe !
Sabine, un jour,
A tout vendu, sa beauté de colombe,
Et son amour,
Pour l’anneau d’or du comte de Saldagne,
Pour un bijou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Sur ce vieux banc souffrez que je m’appuie,
Car je suis las.
Avec ce comte elle s’est donc enfuie !
Enfuie, hélas !
Par le chemin qui va vers la Cerdagne,
Je ne sais où … –
Le vent qui vient à travers la montagne
Me rendra fou.

Je la voyais passer de ma demeure,
Et c’était tout.
Mais à présent je m’ennuie à toute heure,
Plein de dégoût,
Rêveur oisif, l’âme dans la campagne,
La dague au clou … –
Le vent qui vient à travers la montagne
M’a rendu fou !

Victor Hugo, Les rayons et les ombres (1837)

https://youtu.be/znJla7ZQ_5Q



Como prometía ayer vuelvo a Brassens, puerto seguro donde los haya, pero como solo van a ser un par de días de poemas, he elgido dos versiones suyas de dos poemas de  Victor Hugo, las dos muy hispánicas. Brassens grabó por primera vez este tema en 1954 (con 33 años) en el disco "Georges Brassens, sa guitare et les rythmes" (Brassens 3). Hay varias versiones, he elegido la última que conozco de la joven y polifacética artista Christina Rosmini, de su disco de 2018 "Tio Brassens"

https://youtu.be/UzrJzbW1zqQ



Buen martes



5 de noviembre de 2021

L’ Orage (La Tormenta) de George Brassens 1960 y más versiones. Canción del Viernes

  


Estrenada en febrero  de 1960, apareció en el disco “7” de George Brassens de marzo de 1960, una aparente contradicción de in hombre que aborrece el buen tiempo pues recuerda una tormenta de un noviembre lejano Os dejo con una versión subtitulada

https://www.youtube.com/watch?v=BOij7jbRldU

 


En Español, la traducción se debe a Javier Krahe y apareció en el disco mítico de “La Mandragora” grabado en directo en el chiringuito de Madrid donde Joaquín Sabina, Javier Krahe y Alberto Pérez tocaban. En el disco (segundo corte de la cara B) lo interpretaba Alberto Pérez, para mí es la mejor versión en español, sobre las de Krahe y Eduardo Perales (Chile) grabadas en disco y las de Joaquin Sabina o Ismael Serrano (realizadas en concierto en 2016 y 2008 respectivamente)

https://youtu.be/i3uUaMuClfc

 


En francés hay unas quince versiones incluyendo la de Paco Ibáñez , la última grabada creo que es la de otro cantautor de la época Georges Chelon en el 2013, pero he elegido la segunda versión grabada en francés en 1981, la de Philippe Chatel, muerto en febrero de este 2021. Con 73 años, es de un recital en el Olimpia, me gusta esta suave versión

https://youtu.be/81bdJjtmJOM

 


Acabo con una versión con voz en femenino con un acompañamiento instrumental a ritmo de jazz manouche por “Les Pornographes et Sébastien Giniaux”, una mezcla de Brassens con swing y el recuerdo de Django Reinhart

https://youtu.be/eI7FCIfAEaU


Hay versiones en inglés e italiano, pero no deseo ser más pesado que ya es viernes. Buen finde

26 de febrero de 2021

La Tondue de Georges Brassens. Cuadro de Eugene Delacroix, La Matanza de Quios

 

La Tondue de Chartres, fotografía de Robert Capa (pesudonimo de la pareja de fotoreporteros Endre Ernő Friedmann y Gerda Taro) Chartres, 18 agosto 1944

 

La joven que ocupa el centro visual de la foto es Simone Touseau. Tiene 23 años y lleva en brazos a su hijo, un bebé de menos de un año. Antes del paseo público de escarnio y venganza a Simone le habían rapado el pelo al cero y marcado la frente con un hierro candente. El pueblo la acusaba de “colaboración horizontal” con los nazis, es decir, de haber mantenido relaciones sexuales con un militar alemán en los años de la ocupación de Francia.

Un paso frente a la muchacha, con boina y una bolsa de tela, camina su padre, George Touseau. Tras él, semioculta, también rapada a la fuerza, marcha su esposa, Germaine, madre de Simone. Toda la familia es sometida a la humullación.

Esta es la foto que se tomó en Chartres el 18 de agosto de 1944 (fecha de la liberación de París), el pueblo se vengaba de las que consideraban aliadas de los nazis, Esta brutalidad no era ninguna novedad, se había utilizado antes en la Guerra Civil Española, pero no deja de ser una paradoja, que se acusara a los más débiles con un oprobio público con cortes de pelo, paseos desnudas para escarnio público y en muchas ocasiones ejecuciones sumarísimas sin ningún tipo de juicio independiente

Estos episodios fueron silenciados, las protagonistas de la foto anterior fueron juzgadas y acusadas a diez años de cárcel por colaboracionismo, y los resultados fueron trágicos, pero no han vuelto a ser sacados a la luz hasta hace pocos años. Solamente el Gobierno noruego en 2018, ha pedido públicamente perdón por estos hechos realizados contra sus mujeres

Veinte años después de esta foto Georges Brassens grabó en su disco “Les Copains d'abord”, su tema “La tondue” (cuarta pista de la cara A), donde critica esta situación con su ironía peculiar, pero hay que reconocer mucha valentía para escribir cantar y grabar este tema, en un momento donde lo habitual era haberle tildado de filonazi

Como el propio Brassens describe en la primera estrofa: “curiosamente, no se le afeitó la cabeza a ninguno de los hombres que se habían acostado con las alemanas.”

 La belle qui couchait avec le roi de Prusse
Avec le roi de Prusse
A qui l'on a tondu le crâne rasibus
Le crâne rasibus

Son penchant prononcé pour les " ich liebe dich ",
Pour les " ich liebe dich "
Lui valut de porter quelques cheveux postich's
Quelques cheveux postich's

Les braves sans-culott's et les bonnets phrygiens
Et les bonnets phrygiens
Ont livre sa crinière à un tondeur de chiens
A un tondeur de chiens

J'aurais dû prendre un peu parti pour sa toison
Parti pour sa toison
J'aurais dû dire un mot pour sauver son chignon
Pour sauver son chignon

Mais je n'ai pas bougé du fond de ma torpeur
Du fond de ma torpeur
Les coupeurs de cheveux en quatre m'ont fait peur
En quatre m'ont fait peur

Quand, pire qu'une brosse, elle eut été tondue
Elle eut été tondue
J'ai dit : " C'est malheureux, ces accroch'-cœur perdus
Ces accroch'-cœur perdus "

Et, ramassant l'un d'eux qui traînait dans l'ornière
Qui traînait dans l'ornière
Je l'ai, comme une fleur, mis à ma boutonnière
Mis à ma boutonnière

En me voyant partir arborant mon toupet
Arborant mon toupet
Tous ces coupeurs de natt's m'ont pris pour un suspect
M'ont pris pour un suspect

Comme de la patrie je ne mérite guère
Je ne mérite guère
J'ai pas la Croix d'honneur, j'ai pas la croix de guerre
J'ai pas la croix de guerre

Et je n'en souffre pas avec trop de rigueur
Avec trop de rigueur
J'ai ma rosette à moi: c'est un accroche-cœur
C'est un accroche-cœur

 https://youtu.be/mMh4Wi4VziI

 



El bonaerense Horacio Cervan hizo esta versión en español.

https://youtu.be/4M4wZU5y5Pc

 


Volviendo al mundo pictórico que esta semana tengo algo abandonado, tanto la canción como la historia, me ha sugerido un cuadro bastante famoso de Eugene Delacroix conocido como la masacre o la matanza de Quios (en francés “Scène des massacres de Scio”) cuadro de gran tamaño (4 x3,5 m) realizado en 1824, refleja uno de los genocidios de mayor repercusión en el siglo XIX, cuando en 1822, durante la guerra de la independencia de Grecia de los otomanos, el sultán turco para mantener esta isla del Egeo bajo su dominio desde 1566, manda un ejército que mata entre la tercera y la mitad de la población de la isla, haciendo esclavas a las mujeres jóvenes y niños mayores de dos años, pasando la población de ser de más de cien mil habitantes a solo unos pocos de miles. Quios era famosa y próspera por el comercio de la almáciga


Os dejo con un vídeo explicativo del cuadro y de la historia del mismo

https://youtu.be/Gozw9-6tZhk

 

Buen finde y el lunes con el nuevo mes volveremos a temas mas amables como la Almáciga

15 de febrero de 2021

Chanson d’automne Paul Verlaine. Trenet y mas versiones. El Pifano de Edouarda Manet

  Chanson d’automne

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul Verlaine, “Poèmes saturniens” (1866)

https://youtu.be/dkBm6cORXh4

 


En el siglo XX, se retoma la costumbre de poner música a los poetas previos, conjuntamente con la composición de canciones propias, ya que empezamos por Francia y como el carnaval no da demasiado de sí este año, la propuesta de hoy es este poema de Paul Verlaine, publicado por primera vez en su primer libro de poemas, con veintidós años, tras haber publicado siete de ellos, en la revista de su amigo Ricard (“Le Parnasse contemporain”)

Cuando se publica no obtiene ningún interés , y solo al final de su vida, tras su tormentosa relación con Rimbaud y otros sucesos, empieza a ser reconocido, aunque sus últimos años los pasó con gran penuria económica

Sin embargo este poema ha sido musicado en varias ocasiones, la primera por el que se le considera “padre de la canción francesa” Charles Trenet, que le puso música en 1941, y lo graba el 30 de enero de ese año en un single con “le Jazz Paris”, así suena esta versión, que desde entonces se conoce por el nombre de “Verlaine” o de “Chanson de l’automne”

https://youtu.be/Cu5zpqC6hKE

 


La siguiente versión que os propongo es la de Caterina Valente en 1962, esta cantante ha caído en el olvido, pero fue una de las grandes voces de la música de la década de los sesenta del pasado siglo

https://youtu.be/4-IYyLtuYVM

 


Dos años más tarde, en 1964, Leo Ferré graba un disco doble (uno de los primeros de la música popular) dedicado a los poemas de Verlaine y Rimbaud, con ese mismo título (corte décimo tercero)

https://youtu.be/XYY9UuXZoaw

 


Hay una versión de Georges Brassens, de los años sesenta, pero no sé a qué álbum pertenece

https://youtu.be/D-g-7eNmxSU

 


Una versión en clave de jazz, más actual, la realizada por Danielle Hébert & Phil Dwyer (Vocalista y saxofonista), en el disco del 2007 “Paris is for lovers”  (Décimo corte), Sin duda una encantadora versión

https://youtu.be/pTbKkr-xkh0

 


La última propuesta musical es escuchar el poema de Verlaine, a ritmo de pop-rock, este ha sido el trabajo de Phil Giuseppi en su disco del 2014 “Parce que c'est Verlaine "

https://youtu.be/EE2nx4tzUog

 


De vuelta a la pintura, un cuadro muy conocido que se realiza en 1865, “El Pífano” de Edouard Manet, cuadro que fue rechazado por el jurado del Salón del cuadro de París de 1866, y que afortunadamente se conservó y en la actualidad se expone en el museo de Orsay, cuadro pintado tras una visita a España, donde queda impresionado por la pintura de Diego Velázquez


Buen comienzo de semana que parece pinta algo mejor